Préjudices indemnisables
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Pour évaluer financièrement votre préjudice et obtenir une indemnisation intégrale, le Cabinet CERVAC agira avec minutie et procèdera à une analyse « poste par poste » de chacun de vos préjudices subis.
Les 29 préjudices indemnisables de la nomenclature DINTILHAC
La Nomenclature DINTILHAC fournit une liste détaillée des 29 chefs de préjudices susceptibles d’être indemnisés.
Elle s’articule autour de distinctions en cascade.
La distinction majeure est relative à la qualité des victimes, à savoir d’une part les victimes directes (19 postes de préjudice) et d’autre part les victimes indirectes ou par ricochet (10 postes de préjudice).
Chacune de ces catégories de victimes contient deux sous-catégories principales, à savoir les préjudices patrimoniaux et les préjudices extrapatrimoniaux, et au sein de chacune de celles-ci, pour les victimes directes, les préjudices temporaires ou permanents, et pour les victimes indirectes, les préjudices en cas de décès ou de survie de la victime directe.
La date de consolidation
Les préjudices temporaires et permanents se distinguent par l’intervention de la date de « consolidation médico-légale », c’est-à-dire le moment où les lésions se sont fixées et ont pris un caractère permanent, tel qu’un traitement n’est plus nécessaire, si ce n’est pour éviter une aggravation, et qu’il est possible d’apprécier l’existence éventuelle d’une Atteinte Permanente à l’Intégrité Physique et Psychique.
Les préjudices n’évoluent plus et ont donc un caractère définitif, permanent.
Ce n’est qu’à partir de la date de la consolidation que la victime pourra solliciter l’indemnisation définitive de son préjudice.
Entre-temps, elle ne peut prétendre qu’à l’allocation de provisions.
Les préjudices subis par la victime directe
La Nomenclature Dinthilac distingue :
– les préjudices patrimoniaux (préjudices économiques correspondant soit à des pertes subies par la victime, soit à des gains manqués par celle-ci)
– les préjudices non-patrimoniaux (préjudices des troubles personnels ressentis par la victime dépourvus de toute incidence financière).
Tous ces préjudices sont dits temporaires, lorsqu’ils ont été subis avant la consolidation, et permanents lorsqu’ils sont subis après la consolidation.
Préjudices temporaires (avant consolidation)
Préjudices patrimoniaux
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Préjudices extra-patrimoniaux
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Préjudices permanents (après la consolidation)
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Les préjudices subis par les victimes par ricochet
Les victimes dites par ricochet, sont les proches de la victime directe, qui vont pouvoir demander la réparation de leur préjudice propre en raison du dommage corporel initial dont est atteinte la victime directe. Ce préjudice par ricochet devra être personnel, direct, certain, et licite.
Toutefois, en application du principe de l’opposabilité des exceptions, la victime par ricochet pourra se voir opposer les exceptions opposables à la victime directe (notamment, les limitations ou exclusion d’indemnisation en raison de la faute de la victime directe, ou les dispositions contractuelles…).
La nomenclature Dintilhac distingue également pour les victimes par ricochet les préjudices patrimoniaux et les préjudices extra-patrimoniaux.
Préjudices en cas de survie de la victime directe
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Préjudices en cas de décès de la victime directe
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